Alberto Giacometti avait pour quête inlassable de représenter l’essentiel de l’être humain…
Au 5, rue Victor-Schoelcher dans le 14ème arrondissement de Paris se trouve la @fondation_giacometti installée dans l’ancien atelier du décorateur Paul Follot. La façade, de style Art Déco, déjà, vaut le coup d’œil 👀 En pénétrant dans l’Institut, on découvre l’antre de l’artiste avec la reconstitution de son atelier : 23m2 d’un confort très relatif où l’on observe les plâtres, les dessins, les outils, les pinceaux 🖌 de Giacometti précieusement conservés par sa veuve Annette. C’est aussi dans cet atelier qu’est présenté le 1er plâtre original de « l’Homme qui marche », réalisé en 1947.
Au gré des dédales de couloirs, des escaliers étroits et de la bibliothèque 📚, on admire les dessins ✍️ de Giacometti avec le motif récurrent de « L’homme qui marche », à peine esquissé sur ses carnets mais dont la vivacité du mouvement captive. Saviez-vous qu’à l’origine, « L’homme qui marche » est en réalité « une femme qui marche » ? Créée en 1932, cette sculpture sans tête, inspirée par l’art égyptien témoigne d’un intérêt renouvelé de l’artiste pour la représentation du corps humain.
Universel, sans époque avec cette peau fine et grumeleuse qui recouvre à peine les os, ce buste légèrement courbé mais le regard pointé vers l’horizon, « L’homme qui marche » regarde-t-il son avenir ? En tout cas, les sculptures filiformes de Giacometti fascinent toujours autant…
Institut Giacometti
L’homme qui marche – Jusqu’au 29.11.2020
5 Rue Victor Schoelcher
75014 Paris
Les ateliers pédagogiques
Conférence virtuelle 29 septembre 2020 à 18h30 Avant-garde, « art nègre », colonialisme et racisme : remarques sur les primitivismes dans l’entre-deux-guerres
Entre 2 tasses de thé 